Pas de trêve pour les attaques informatiques en cette période de crise sanitaire ! Alors que le télétravail a été mis en œuvre dans un grand nombre d’entreprises, suivant les consignes gouvernementales pour freiner l’épidémie du coronavirus, les experts en cybersécurité sont nombreux à alerter sur la recrudescence actuelle des tentatives de piratage et d’escroquerie sur le web.
Une réelle menace qui concerne aussi bien les établissements publics (tels que le groupe hospitalier AP-HP, récemment visé par une attaque informatique), que les particuliers et les entreprises de toutes tailles.
Quels sont les principaux pièges à éviter ?
Selon
Parmi les stratégies employées : l’envoi massif d’emails estampillés « Covid-19 » ou « coronavirus », incitant l’internaute à ouvrir une pièce jointe, sensée contenir une note d’information prétendument envoyée par sa propre entreprise. Or, celle-ci contient en réalité un logiciel malveillant (virus, cheval de Troie, rançongiciel…), pouvant provoquer des dégâts importants.
De même, l’agence européenne alerte sur la multiplication de tentatives de phishing, visant à infiltrer des réseaux d’entreprise ou à dérober des données confidentielles (mots de passe, informations personnelles, coordonnées bancaires…) en attirant l’internaute sur un site véreux. Là aussi, la crise sanitaire peut servir d’appât, y compris à travers des appels aux dons frauduleux
Cyberattaques : comment limiter les risques ?
Malgré les difficultés du contexte actuel, il n’est pas question de baisser la garde, bien au contraire ! À ce titre, la plate-forme gouvernementale
Enfin, n’oubliez pas que les utilisateurs sont, souvent, le premier rempart pour détecter, voire éviter les cyberattaques. En tant qu’employeur, veillez donc à sensibiliser vos collaborateurs aux risques de sécurité liés au télétravail, en adoptant une démarche pédagogique pour vous assurer non seulement de leur adhésion, mais aussi de l’efficacité des consignes données.
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Les liens utiles
Retrouvez les ressources sur le soutien du gouvernement ainsi que les contacts référents qui accompagneront aussi vos démarches.Les réponses à vos questions
L'employeur peut placer son salarié en position d'activité partielle lorsqu'il subit une perte de rémunération causée :
- soit par la fermeture temporaire de tout ou partie de l'établissement,
- soit par la réduction de l'horaire de travail en deçà de la durée légale de travail(35 heures hebdomadaires) ou conventionnelle lorsque celle-ci est inférieure à la durée légale de travail.
- dans les entreprises de plus de 50 salariés, consultation du CSE,
- dans tous les cas, demande préalable d’autorisation d’activité partielle.
En cas de circonstances exceptionnelles (telle que la crise sanitaire Covid-19) les entreprises peuvent, par dérogation au principe de demande d’autorisation préalable, déposer leur demande d’activité partielle dans un délai de 30 jours avec effet rétroactif.
Cette dérogation est également applicable en cas de suspension de l'activité de l'entreprise pour sinistre ou intempéries.
(Articles R. 5122-1, R. 5122-3 du code du travail)
Le télétravail est la règle impérative pour tous les postes qui le permettent.
Les gestes barrière et les règles de distanciation au travail sont impératifs. Les entreprises sont invitées à repenser leurs organisations pour :
- limiter au strict nécessaire les réunions :
- la plupart peuvent être organisées à distance
- les autres doivent être organisées dans le respect des règles de distanciation et de seuil maximal (6 personnes)
- limiter les regroupements de salariés dans des espaces réduits
- les déplacements non indispensables doivent être annulés ou reportés
- l’organisation du travail doit être au maximum adaptée, par exemple la rotation d’équipes
- réguler les arrivées ou les départs des salariés
Vous n’êtes pas seuls
KPMG a mis en place un dispositif spécifique d’accompagnement, immédiatement activable pour préserver votre entreprise. Nos experts se tiennent à votre écoute pour vous soutenir sur la durée.
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