Moyennes Professionnelles Vétérinaires 2023

KPMG accompagnant depuis plusieurs années les acteurs du secteur vétérinaire sur des missions financières ou l’animation lors de salons, le besoin du marché d’un tel outil a émergé naturellement. Cette étude a pour vocation de vous permettre de mieux appréhender le modèle économique dans lequel vous exercez.

Cette 3ème édition met en exergue les limites d’un modèle qui a connu jusqu’alors une croissance soutenue, renforcée notamment par la crise de la Covid. Avec une évolution du C.A. de 3,9% en 2022 contre 6,8% en 2021, un EBE qui recule de 2 points ainsi qu’un niveau de trésorerie qui diminue (-10 jours), le contexte inflationniste de l’année semble avoir des impacts sur le secteur.

La hausse des charges d’exploitation (achats, loyers ou personnel) a fragilisé les structures pour lesquelles ce coût a été répercuté partiellement et/ou de façon différée.

A contrario, nous constatons une tendance de désendettement pour l’ensemble des cliniques, liée notamment au remboursement total ou partiel du PGE (Prêt Garanti par l’Etat).

Sur le plan juridique, la SELARL reste majoritaire et représente 48% de notre échantillon. Par ailleurs, les SCP régressent toujours au profit des SAS.

La croissance qui se poursuit fait émerger de nombreuses cliniques dont le C.A. dépasse les 1,5M d’€ avec une prédominance de l’activité canine.

La croissance qui se poursuit fait émerger de nombreuses cliniques dont le C.A. dépasse les 1,5M d’€ avec une prédominance de l’activité canine.

La conjugaison de cette dégradation de la rentabilité et d’une augmentation des taux d’intérêts a pour conséquence un désintérêt temporaire pour les investisseurs.

In fine, l’année 2022 a révélé que les cliniques vétérinaires n’étaient pas hermétiques à la conjoncture économique. Si la structure vétérinaire reste rentable, les marges se tassent.

Pour compléter votre connaissance de l’activité des cliniques vétérinaires, consultez nos Moyennes Professionnelles Vétérinaires 2022