Eléments variables de paie : définition, les divers éléments variables de paie, le traitement et la saisie
Publié le 01 Nov 2022
Temps de lecture : 3mn
Gestion sociale
Le bulletin de paie d’un salarié peut s’avérer complexe pour les employeurs, notamment en raison de tous les éléments variables de paie.
Eléments variables de paie : de quoi s’agit-il ?
Les éléments variables de paie, appelés EVP, sont définis comme tous les éléments qui peuvent changer chaque mois ou à chaque cycle de paie. Ils sont l’opposé des éléments fixes (salaire de base, tickets restaurant, etc.) qui ne changent généralement pas d’un mois à l’autre. Ainsi, les EVP fluctuent de mois en mois, modifiant la rémunération du salarié concerné. Il s’agit par exemple des heures supplémentaires, des congés sans solde, des primes, etc.
Les EVP font l’objet de nombreux échanges entre les employeurs et les services en charge de la gestion du personnel de l’entreprise ou entre les prestataires de service paie et les entreprises. Pour réduire ces échanges et fiabiliser les données, de nombreuses entreprises optent pour un SIRH en ligne qui permet aux salariés de déclarer leurs EVP, et aux managers ou aux services en charge des RH de les vérifier.
Découvrez notre offre : Gestion de la paie et administration du personnel
Besoin de plus d’informations ?
Nous vous rappelons le plus rapidement possible.
Les principaux éléments variables de paie (EVP)
Les absences
Absences rémunérées
La législation du travail prévoit plusieurs types d’absences liées au travail pendant lesquelles les salariés continuent à percevoir leur rémunération. Par exemple, le congé pour évènement familial ou encore le jour de RTT (réduction du temps de travail).
Absences non rémunérées
Certaines absences, demandées à l’initiative des salariés, ne sont, quant à elle, pas rémunérées. Il s’agit par exemple des congés sans solde.
La maladie
Tous les employés ont droit de s’absenter lorsqu’ils sont malades. Contrairement aux autres absences, ce n’est pas l’employeur qui indemnise le salarié, mais la Sécurité Sociale qui verse une indemnité journalière.
Outre les indemnités journalières de sécurité sociale (IJSS), les employeurs doivent également verser un complément de rémunération. L’objectif est que les salariés perçoivent 90 % de leur salaire brut.
D’autre part, certaines conventions collectives peuvent prévoir des dispositions plus favorables.
Les congés payés
Tout employé a droit à des jours de congés payés. La durée du congé varie en fonction des droits acquis par le salarié. Les départs en congés sont soumis à l’accord de l’employeur. Les jours de congés payés peuvent être pris de manière fractionnée (c’est-à-dire pris en plusieurs fois), lorsque le congé du salarié est supérieur à 12 jours ouvrables.
Que l’employé travaille à temps plein ou à temps partiel, il acquiert 2,5 jours ouvrables ou 2,08 jours ouvrés. Cela correspond à 30 jours ouvrables (5 semaines) ou 25 jours ouvrés (5 semaines) pour une année complète de travail.
Pour l’acquisition des congés payés, la plupart des périodes de référence sont fixées du 1er juin de l’année précédente jusqu’au 31 mai de l’année en cours.
Les primes
La prime s’ajoute au salaire de base versé par l’employeur. Dans certains cas, elles sont obligatoires. Les primes obligatoires s’imposent à l’employeur si elles sont prévues dans le contrat de travail, l’accord de branche, l’accord d’entreprise, la convention collective, voire les usages.
Les primes versées à la discrétion de l’employeur (primes spéciales, primes diverses) sont considérées comme facultatives.
Grâce à l’application mobile PULSE, KPMG facilite la collecte des EVP. Facile d’utilisation, disponible sur mobile ou tablette, la collecte des variables de paie est simplifiée.
Partager sur :